Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "oiseau-azur" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Mes poèmes (72)
· Info blog (6)
· Chanson et musique (3)
· Dessin (4)
· Ma prose (3)
· Créations (1)

Rechercher
Thèmes

hiver homme image vie moi monde amour femme sourire cadeau fille enfant fleur cheval oiseau aimer

Articles les plus lus

· Ma définitionde la poésie
· Le temps, une larme
· Bouquet
· Le temps qui passe
· Port de mer au soleil couchant

· Haïku d'hiver
· Haïku de printemps (2)
· Haïku d'été
· une cerise
· Haïku d'automne
· Langueurs d'Automne
· présentation du blog
· Océan
· Deux grains de sable
· Happy Birthday!

Voir plus 

Derniers commentaires

beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 17.05.2017

beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 30.04.2017

majestueux !
Par Anonyme, le 18.11.2013

la poésie ne s'inspire pas uniquement de notre art mais c'est une force divine qui nous inspire nos vers.http:
Par Jean-fraterne Ruya, le 09.11.2013

bonnes cerises, miamhttp://tab leauxart.cente rblog.net
Par tableauxart, le 16.08.2013

Voir plus

Statistiques

Date de création : 17.06.2012
Dernière mise à jour : 31.07.2018
93 articles


Images

Amour d'un jour...amour toujours

Publié le 13/11/2012 à 21:05 par oiseau-azur Tags : homme image vie moi monde amour femme sourire cadeau fille enfant fleur cheval oiseau aimer
Amour d'un jour...amour toujours

 

J’arrive mon amour. Je sais que le chemin sera long et périlleux mais je marcherai encore et toujours puisque je sais qu’à l’aube je pourrais à nouveau te serer dans mes bras.

 

Je me nourrirai de ton image, de ton sourire, de ton rire qui résonne dans mon cœur et je m’abreuverais du temps passé, les milliers de secondes que j’ai vécue à tes côtés. Chaque jour en avançant pour faire passer le temps j’écoulerais goutte à goutte les plus beaux souvenirs, ceux où se mêlaient nos avenirs. Ne te souviens-tu pas mon bel amour d’un doux matin d’été ? Je crois que non… Ce matin qui est ma force celle qui me tient debout quand je m’effondre, qui est la lune de mes nuits et le soleil de mes journées depuis ce jour maudit où j’ai dut te quitter, ce beau matin je vais te le conter…

 

Tu sais bien qu’étant petit ma maman, paix à son âme, n’était pas une femme d’une grande richesse elle avait besoin de moi pour s’occuper de notre ferme. Je m’y attelais depuis que je n’étais plus un nourrisson sans trop rechigner parce que je savais bien que l’on ne pouvait faire autrement. Je n’étais pas trop malheureux car je mangeai à ma faim et chaque soir ma maman qui était pauvre mais si gentille pour me récompenser de tout ce que je faisais pour elle me faisait sur chaque joue une bise remplie de bonheur, de joie, d’amour et de quelques grains de cacao et pour moi, petit enfant il n’y avait jamais eu plus beau cadeau que ce baiser qui m’était si cher. Certains disent que richesse est bonheur ou que la sagesse construit la vie, je n’ai jamais approuvé cette vision des choses… moi mon bonheur se trouve dans un morceau de chocolat, dans un cerisier en fleur ou ce fameux baiser et ma vie se résume à un seul de tes sourires. Enfin tout ça pour te dire que j’avais tellement d’amour pour ma chère maman que ce jour-là malgré toutes les autres aventures qui auraient pu m’arriver je n’avais de toute façon pas le choix car j’aimais sans me douter que j’allais encore aimer. Ma maman pour le déjeuner avait ce jour-là besoin d’un bon litre de lait et je sortais dans le soleil ravi de pouvoir encore l’aider. Mais alors que je me mettais en route j’aperçu un petit enfant qui courait en criant. Ses cris étaient tellement joyeux que j’en voulais savoir la cause et je lui courrais après pour le lui demander. Lorsque je le rattrapai je l’entendais distinctement chanter de sa petite voix mutine qu’il courait à la foire du village se gaver de bonbons de crêpes et avec plus de joie encore il battait la campagne se vantant qu’il allait danser avec les ours que les bohémiens du cirque qui depuis quelques mois faisaient parler toute la région, avait ramené des hautes montagnes. Je le laissai alors s’éloigner de son pas enchanté mais en moi je songeais que j’irai bien voir ces ours… Je continuais donc à marcher et arrivait dans le pré des vaches de la ferme et tout en même temps que je tirais le lait je m’imaginais ces bêtes extraordinaires. Je mettais à la hâte dans mon sac la bouteille que je venais de remplir et tout guilleret je coupais à travers champs pour rejoindre plus vite la place du village où se tenait la foire ; cette foire où je ne suis jamais allé, où se trouvait ces ours que je ne verrais jamais… Au détour d’un petit bois en sortant d’un buisson reprenant pendant quelques secondes mon souffle, je baissai les yeux et ils se posèrent sur une jeune fille. Elle dormait. La tête posée sur un rocher, ses longs cheveux dorés éparpillé parmi les herbes folles, un sourire au coin des lèvres…je ne me lassais pas de contempler son visage, mes yeux me semblaient comme enchainés à sa bouche rosie et je me dissimulais dans le buisson craignant qu’elle se réveille. Parmi les feuilles je pouvais mieux encore admirer chaque détail de son visage : sa peau cuivrée, ses pommettes  délicatement poudrées, ses paupières closes sous lesquelles je devinais des yeux noirs délavés, d’un gris parfait et il y avait... ce sourire, qui m’ensorcelait et que je pensais ne jamais avoir le pouvoir de quitter. Mais après ce qui me sembla une éternité et une seconde tout à la fois, en baillant, elle se frotta les yeux puis se leva d’un bond et partit en courant vers le village sa robe longue voletant tel un nuage dans la brise d’été et moi tout épris que j’étais je la suivais. Elle s’arrêta sur la place à l’appel d’un grand homme grimpa dans une charrette et la charrette se mit en route, un cheval la tirant sur le chemin de terre. Et moi je restais là sans voir vraiment qu’elle s’en allait. Mais lorsque la charrette atteignit le bout du chemin la fillette se retourna et son regard croisa le mien. Je ne m’étais pas trompé sur ces yeux et en les croisant je sus qu’elle n’avait jamais fermé les paupières, qu’elle m’avait vu et que comme moi un oiseau avait chanté pendant que nos regards se croisaient et je sus enfin et surtout, qu’elle aussi elle m’aimait.

 

Ce jour était il y a dix ans, dix ans de recherches effrénés et je marcherai pendant des jours, s’il le faut je parcourais le monde entier pour te retrouver. Mais quand enfin je te croiserai je sais bien que je te reconnaitrai à tes grands yeux noirs délavés, d’un gris parfait presque mordoré et à ton sourire ensorcelé et cette fois je te promets que jamais, oh non jamais, je ne m’en décrocherais…

 

 

 

 

 

Commentaires (1)

Anonyme le 14/11/2012
Tout bonnement féerique ma Laure... Beau, émouvant et poétiques
http://oiseau-de-lune.centerblog.net


Ecrire un commentaire